Deux grenoblois dans le sud

Programme du jour : SARTENE, TIZZANO, CAURIA.

Sartène qui selon Prosper Mérimée, est «la plus corse des villes corses» est perchée sur les pentes du Monte Rosso surplombant la vallée du Rizzanese avec une superficie de 200 km2.

L'entrée de la ville se fait par le pont de la Scaledda, au pied de la vieille ville. Le centre de la ville est la place de la Libération, ombragée de palmiers et d'ormes, c'est le lieu de rencontre des Sartenais, elle est dominée par l'hôtel de ville, l'église Sainte-Marie, le quartier de Manichedda. En descendant, on accède à l'échauguette du XIIe siècle, vestige des murailles qui enserraient la ville.

Sartène possède également un musée consacré à l'archéologie corse, le plus important de l’île, et qui bénéficie du label « Musée de France ».

Le village de Tizzano à 18 kilomètres de Sartène est aménagé en port de plaisance avec, juste en face, un fortin Génois. Le pont Génois sur le Rizzanese est appelé le Spin’a Cavallu (« en forme de dos de cheval »). Œuvre de l’architecte Maestro Maternato, il est classé Monument Historique depuis 1992. Petit tour à la plage, mais malheureusement, la mer regorge de méduses, alors pas de baignade, juste un bain de soleil et un petit pique nique.

Puis direction le plateau de Cauria à 14 kilomètres de Sartène pour voir les alignements d'I STANTARI et de RINAGHJU, monuments mégalithiques constitués de pierres dressées, de menhirs et de statues-menhirs en granit, témoignages de l'occupation du site par les hommes à partir du néolithique. Certaines de ces statues menhirs, armées, sont caractéristiques de l'art primitif insulaire et ont contribué à la réputation du site. On peut également observer sur les lieux, le DOLMEN DE FUNTANACCIA, le mieux conservé de Corse. 

Nous ne sommes pas férus d’histoire, mais jolie balade pour rejoindre le site...

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