Deux grenoblois dans le sud

Deux grenoblois dans le sud

VIDEO et DIAPORAMA Le parc des bisons d'Europe de Sainte Eulalie

C'est en 1923, à Paris, qu'un zoologiste polonais, Yan Sztolcman, proposa d'étudier un plan de sauvetage et de protection du bison d'Europe lors d'un congrès international pour la protection de la nature. Son projet fut adopté par l'assemblée. L'effectif des bisons put augmenter régulièrement grâce à la création de nouvelles réserves en Pologne, mais le risque de maladies subsistait : en 1953, une épidémie de fièvre aphteuse fit 35 victimes dans trois réserves polonaises. A partir des années soixante, les scientifiques polonais cherchèrent à créer un pôle de reproduction sur un espace suffisant dans une zone éloignée de la Pologne.

 

Le territoire où pouvait être réacclimaté le bison d'Europe avec de grandes chances de succès devait répondre à plusieurs critères. Il fallait qu'il soit situé dans une région faisant partie de son ancienne aire de répartition, que cette contrée soit peu peuplée, suffisamment boisée et connaisse un climat assez rigoureux. La Margeride en Lozère correspondait parfaitement à ces critères.

 

Un premier lot de six mâles et trois femelles, transporté par camion de Bialowieza, fut lâché à Sainte-Eulalie en juin 1991. Après une acclimatation réussie, un second lâcher de bisons plus jeunes eut lieu en avril 1992. L’inauguration officielle a lieu en juin 1994. Depuis cette date, le parc, peuplé de nouveaux pensionnaires, dont des bisons d’Amérique, a été agrandi.

 

La nourriture du bison d'Europe est composée de 80 % d'herbe et d'environ 20 % de ligneux, qu’il trouve principalement en consommant des écorces, feuilles et arbustes. A la belle saison les bisons consomment principalement de l'herbe fraîche ainsi que des jeunes pousses d'arbres. En hiver une distribution de foin et de céréales permet d'éviter la dégradation de la forêt.

 

La visite en calèche donne un caractère original à la Réserve, tout en préservant la tranquillité des animaux et permet un dialogue convivial avec les guides. Le troupeau vit sur plus de 200 hectares d'espaces naturels préservés, en semi-liberté en moyenne montagne, entre 1350 et 1460 mètres d’altitude.

 

Avant  la visite du parc en calèche, nous avons visité le musée pour tout connaître du bison d’Europe… Une belle balade originale et instructive…

 

 

 

 

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22/09/2012
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