Deux grenoblois dans le sud

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2021 Les AUT : aliments ultra transformés… stop malbouffe !

 

Comment s’y retrouver ? Les aliments que nous consommons sont classés dans 4 groupes par la classification internationale NOVA née en 2009 au Brésil et mise à jour en 2016.

 

Voici le classement tel que retenu par cette classification NOVA :

 

Groupe 1 : Aliments peu ou non transformés

Il s’agit des parties comestibles des animaux et végétaux, champignons, algues, eau. Ces aliments peuvent être soumis à un ou plusieurs traitements dans le but de prolonger la durée de vie ou de diversifier la préparation des aliments (grillage de graines de café, fermentation du lait pour les yaourts...) mais qui ne modifient pas intrinsèquement les propriétés nutritionnelles des aliments.

 

Exemple : les viandes et poissons frais, les fruits de mer, les œufs, le lait pasteurisé, les yaourts natures, le beurre, le café, les épices, les fruits frais, pressés, réfrigérés, congelées, séchés, les céréales, champignons, légumes, tubercules, noix et graines.

 

Groupe 2 : Ingrédients culinaires :

Ces produits sont obtenus grâce à diverses transformations physiques et chimiques (pressage, raffinage, meulage...) des aliments du groupe 1. Ils ne sont que rarement consommés en l'absence d'aliments du groupe 1. Ils servent en effet à préparer, assaisonner et cuire les aliments du groupe 1 afin d'élaborer des plats tels que la soupe, la salade, le bouillon... Ils ont des propriétés et usages nutritionnels très différents de ceux du groupe 1 :

 

Exemple : le sucre, les huiles végétales, les beurres et graisses animales, le lard, les soupes, le vinaigre, le lait de noix de coco, la fécule de maïs, les amidons, le sirop d'érable et le miel. Les éléments de ce groupe sont susceptibles de contenir des additifs dans le but de conserver les propriétés de l'aliment de base.

 

Groupe 3 : Aliments transformés

Ce sont des aliments constitués d'un ou deux ingrédients, qui ont subi des transformations assez simples, et qui sont fabriqués à partir d'un aliment du groupe 1 auquel on a ajouté un aliment du groupe 2, dans l'objectif de leur conférer une durée de vie plus longue, d'améliorer ou de modifier leur goût, et également d'augmenter leur résistance aux microbes.

 

Exemple : Conserves de légumes, légumes secs, fruits en boîtes et bocaux ; noix et graines salées ; poisson fumé ou salé, jambon fumé ou salé ; sardines et thon en boîte ; fromages, pains fabriqués à partir d’ingrédients utilisés pour les préparations culinaires (farine de blé, levure, eau, sel, sucre, beurre etc) ; Les boissons alcoolisées telles que le cidre ou le vin, qui sont réalisées à partir de la fermentation d'aliments du premier groupe, font partie du groupe 3.

 

Groupe 4 : Aliments ultra-transformés

Les aliments du groupe 4 sont, quant à eux, réalisés généralement à partir de 5 ingrédients ou plus, dans le cadre d'une transformation industrielle complexe. Ils sont recombinés ou reconstitués à partir de divers ingrédients isolés par modification chimique, ajout de sucre, de sel, acides gras ajoutés, huiles hydrogénées, isolats de protéines, ACE, additifs (arômes artificiels, émulsifiants, colorants, édulcorants, épaississants, gélifiants, conservateurs, etc.).  Ce sont en général des aliments à très haute valeur énergétique avec peu de fibres, de protéines et de micronutriments. Ils sont peu chers faciles à consommer, appétissants, mais surtout riches en sucres, en sel et en matières grasses ajoutées. A fuir !

 

Exemple : confiserie, biscuits, gâteaux, crèmes glacées, boissons gazeuses, jus sucrés et produits laitiers sucrés, saucisses, nuggets de poulet, poisson pané et autres plats congelés prêts à consommer, chips, produits secs comme les préparations pour gâteaux, soupes en sachets, nouilles instantanées, sauces et "vinaigrettes", et une infinité de produits comme les snacks emballés, les céréales du petit déjeuner, les barres de céréales, les «energy drinks», les pizzas surgelées ou « fraiches », les substituts du sucre, édulcorants, sirops (sauf sirop d’érable 100%) produits de boulangerie si en plus de farine de blé, levure, eau et sel, ils comprennent des substances comme les graisses végétales hydrogénées, des protéines de petit lait, gluten, émulsifiants et d’autres additifs.

 

 

La recherche travaille depuis longtemps sur les produits que nous consommons et notamment ceux du groupe 4. Différentes études arrivent aux mêmes conclusions concernant ces aliments décriés : Ils peuvent favoriser les troubles du métabolisme tels l’obésité, l’hypertension artérielle, le diabète de type 2, possible accroissement du risque de cancers, risque accru de maladies cardiovasculaires, (infarctus du myocarde) ou de maladies cérébrovasculaires (AVC) jusqu’à la dépression. Ces produits essentiellement transformés par l'industrie agro-alimentaire représentent environ 80 % de articles proposés en supermarché y compris dans les rayons de produits diététiques ou bio ou encore végétariens. Au grand dam des nutritionnistes, environ 1/3 des français en consomment et plus ces produits sont consommés souvent, plus ils sont nocifs pour notre santé. Ces conclusions sont inquiétantes.

 

Il faut d’abord apprendre à déchiffrer les étiquettes et avant tout la liste des ingrédients. La première chose à retenir est que si un seul de ces ingrédients nous est inconnu, le produit devra rester dans le rayon, aussi alléchant soit il car ces produits-là sont mis en avant par les publicitaires car peu onéreux et engrangent des marges très confortables. Pour résumer, acheter de la mauvaise qualité enrichit l’industrie et la grande distribution, et rend le consommateur malade …

 

Exemple d'étiquettes d'aliments ultra-transformés :

 

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Pour mieux comprendre, voici la comparaison entre deux biscuits trouvée sur internet dans un article "pour apprendre à lire les étiquettes" ...

 

D’abord, que sont les ACE ? « agents cosmétiques et économiques » =  338 additifs autorisés en Europe mais aussi des arômes, du gluten, du lactose, du fructose, du glucose, des protéines de lait, du lactosérum, de la maltodextrine, du dextrose, de l’extrait de malt d’orge, de la poudre d’épinards, de l’amidon de blé, des protéines de blé, de la poudre de blanc d’œuf, de l’extrait de levure, etc…

 

 

Premier biscuit : 4 ACE dans ce produit. On peut acheter ce biscuit, si nous n’avons pas la possibilité de le fabriquer nous-mêmes.

 

Deuxième biscuit : le chocolat est de nettement moins bonne qualité (12 ingrédients). Présence de glucose-fructose, le correcteur d’acidité et les arômes n’ont aucun intérêt nutritionnel. Au total, 11 ACE dans ce produit. On le laisse dans le rayon…

 

Pour conclure, tout celà est bien infâme. Il ne faudra pas s'étonner de nouveaux scandales alimentaires dans le futur, car aujourd'hui, ON SAIT... Parfois, quand j'en parle autour de moi je m'entends répondre "si on lit tout et on écoute tout, on peut plus rien manger"... Ma réponse est simple, on peut manger de tout, à la seule condition de savoir ce que les aliments contiennent et le mieux est encore de les faire soi même avec des produits de base sains et sans ajouts qui n'apportent que du négatif à l'aliment final et / ou ne servent à rien ! C'est aussi une question de prendre le temps de faire... et ce qui suit n'est que mon avis, mais les gens qui disent ne pas avoir le temps de cuisiner, devraient peut être réapprendre à passer du temps devant leurs fourneaux plutôt que sur les réseaux sociaux ou sur les téléphones portables ... pour leur bien et surtout celui de leurs enfants qui pour nombre d'entre eux ne connaissent que la malbouffe ...

 

La conclusion à retenir est toujours la même : manger des aliments simples, sains achetés chez les producteurs locaux, sans intermédiaire, bannir les supermarchés le plus possible, et cuisiner soi-même tout ce que nous mangeons, ce n’est pas si compliqué… Dans un supermarché, si on ne peut faire autrement, bien lire les étiquettes et surtout, s’il est noté un seul ingrédient que vous ne connaissez pas, laissez le produit dans son rayon ! Il faut par ailleurs se rappeler que plus la liste des ingrédients est longue, plus on est loin du fait maison et plus il y a d’ingrédients, plus il s’agit d’un aliment ultra-transformé. Laissez-le dans son rayon…  

 

Nous sommes tellement envahis par la malbouffe, que nous faisons notre cuisine maison et même notre pain...  rien de plus simple et le gout est inimitable … Choisis ton camp camarade !

 

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Sources : Que choisir, "la nutrition", l'observatoire des aliments, et moi-même !



30/07/2021
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